Et d’ajouter : “nous voyons le dynamisme avec lequel se développent les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine. Chacun a une liberté de choix, y compris des moyens de développement et de participation aux projets d’intégration. Notre opération militaire spéciale en Ukraine participe aussi de ce processus de libération du monde de l’oppression néocoloniale occidentale, mélangée de racisme et de complexe d’exceptionnalité”.
Pour rappel, la Russie est sous le feu des projectiles depuis le 24 février dernier, date à laquelle Vladimir Poutine, président russe, avait ordonné une intervention militaire dans une partie de l’Ukraine (le Donbass) pour, selon ses propos, “démilitariser et dénazifier l’Ukraine”.
Justifiant son action, l’homme fort du Kremlin dénonce les nombreuses exactions contre des populations russophones présentes dans cette partie de l’Ukraine. “Les gens ont commencé à empoisonner les chiens et leur tirer dessus. Maintenant, écoutez-moi bien: ‘les habitants du Donbass ne sont pas des chiens errants et pourtant, 13 000 à 14 000 d’entre eux y ont été tués ces dernières années. Plus de 500 enfants y ont été tués ou réduits en état d’infirmité”, déplorait-il en mars dernier.
Depuis, les Occidentaux ont brutalement réagi annonçant, dans la foulée, une vague de sanctions économiques, politiques, culturelles, diplomatiques et mêmes sportives à la suite de l’expulsion de la Russie de la participation à la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Sur le plan économique, Moscou risque de traverser une crise sans précédent, car les Etats-Unis et l’Union Européenne ont annoncé leur ferme intention de ne plus lui acheter de gaz, l’une des plus importantes ressources dont dispose ce pays pour faire marcher son économie.